La subsistance au quotidien - Conter ce qui compte : Le livre de Geneviève Pruvost

La chercheuse Geneviève Pruvost, elle, a sorti son chronomètre pour mesurer la répartition du temps et des tâches dans des familles qui essaient d'accorder leur vie aux limites de la planète, dans des ZAD, des fermes collectives, chez des néopaysans et des néo-artisans. [...] Ses dix ans d'enquêtes de terrain ont notamment permis de détailler par le menu, à la façon d'une " Vie mode d'emploi ", neuf jours d'un couple de paysans-boulangers vivant sous une yourte.|Cécile Cazenave

Étudiant une famille de boulangers-paysans français installée dans une yourte, la sociologue explore les conditions de possibilité d'un quotidien en rupture avec les flux de consommation mondialisés.(....) une enquête au long cours, impressionnante par sa richesse et son exhaustivité, permet finalement de mesurer l'extraordinaire place des biens matériels dans nos vies, y compris chez des adeptes de la sobriété radicale.
.|David Bornstein

Comment, au 21e siècle, vivre de façon écologique ? Quels gestes cette exigence implique-t-elle dès lors qu'elle est prise au sérieux ? Quelles compétences requiert-elle? À ces questions cruciales, Geneviève Pruvost répond par une enquête méticuleuse sur les alternatives rurales.|Eve Charrin

Le travail de la sociologue Geneviève Pruvost s'attèle à démontrer qu'un mode de vie alternatif, établi sur un autre système économique que celui du productivisme et du consumérisme est possible et viable. C'est par la méthode de l'ethnocomptabilité que la sociologue explore, recueille, confine, met en tableaux et en schémas minutieusement les moindres faits et gestes de ce mode de vie. [...] Elle caractérise ce mode de vie dans l'écosystème des luttes écologiques, de lutte feutrée, par opposition aux luttes frontales.

Dans son livre La Subsistance au quotidien. Conter ce qui compte, la sociologue spécialiste des modes de vie alternatifs a enquêté sur l'économie – au sens large – d'un couple qui a choisi de bifurquer.|Lucie Delaporte

Dans un recoin de France, des paysans-boulangers trentenaires vivant dans une yourte ont bâti un quotidien qui a voulu rompre avec les flux de consommation mondialisés. Une enquête sociologique de six ans dans ce bocage où l'on veut vivre " les pieds sur terre ". (...) À une époque où certains se demandent comment se débarrasser des réseaux sociaux nés d'outils californiens, l'enquête a un immense intérêt.|Gilles Fumey

Au terme d'une enquête ethnographique originale, dont l'immersion au sein d'une communauté écologique radicale aura remué, selon ses propres mots, son autrice, on prend mieux la mesure de ce que signifie vivre aux marges du capitalisme et de l'État.|Maxime Lerolle

Dans un récit de vie méticuleusement documenté, Geneviève Pruvost dépeint jour après jour les multiples activités qui composent un mode de vie ancré dans une écologie vivrière et ménagère. Non pas pour en faire un idéal romancé, mais pour exposer le plus justement possible les réalités d'une pratique concrète de l'écologie de subsistance. C'est là toute la singularité de l'ouvrage.| Christelle Gilabert

Changer la vie, ça commence par changer de vie. Au slogan mitterrandien emprunté à Rimbaud, la sociologue Geneviève Pruvost répond par un travail d'enquête sur la politisation des gestes du quotidien dans une perspective écologique et féministe. (...) Conclusion : vivre en autonomie énergétique et alimentaire, c'est possible.|Youness Bousenna