Le Silmarillion : Le livre de John Ronald Reuel Tolkien
Les Premiers Jours du Monde étaient à peine passés quand Fëanor, le plus doué des Elfes, créa les trois Silmarils. Ces bijoux renfermaient la Lumière des Deux Arbres de Valinor. Morgoth, le premier Prince de la Nuit, était encore sur la Terre du Milieu, et il fut fâché d'apprendre que la Lumière allait se perpétuer. Alors il enleva les Silmarils, les fit sertir dans son diadème et garder dans la forteresse d'Angband. Les Elfes prirent les armes pour reprendre les joyaux et ce fut la première de toutes les guerres. Longtemps, longtemps après, lors de la Guerre de l'Anneau, Elrond et Galadriel en parlaient encore.
De (auteur) : John Ronald Reuel Tolkien
Traduit par : Daniel Lauzon
Introduction de : Christopher Tolkien
Expérience de lecture
Avis Babelio
LynEtLesLivres
• Il y a 3 semaines
J'ai adoré ce roman ! Mise à part les longueurs et les longues descriptions qu'on retrouve habituellement dans les romans de Tolkien, ce fut un presque coup de cœur ! Les personnages sont géniaux et bien faits, la plume un peu lente mais toujours aussi délicieuse à lire, mais l'intrigue #129292;#129292; Ce livre est une vraie pépite ! Lisez-le !
pvillarmet
• Il y a 1 mois
Probablement le meilleur livre qu'il m'ai été donné de lire... Un chef d'œuvre littéraire et poétique absolu, à la dimension à la fois épique et tragique. À lire absolument, même si vous ne connaissez pas bien l'auteur...toutefois... ATTENTION: Que seuls les lecteurs avertis tentent d'en venir à bout, car le Silmarillion est, il faut le dire, difficile à lire. Mais une fois la difficulté de la première lecture passée, il se lit avec plaisir ATTENTION(2): Les name droppings sont fréquents. Pour les fans de Tolkien, ce livre est indispensable pour la compréhension de l'univers d'Arda. Il s'agit de récits mythiques allant de la Création du Monde (Ainulindalë ) à la fin du Troisième Âge.
CamilleBook
• Il y a 1 mois
Extraordinaire. Je me doutais que j’allais adorer, pas de surprises de ce côté là. L’incertitude était plutôt sur la difficulté. Et effectivement c’est relativement complexe, particulièrement en anglais car il y a un vocabulaire assez élaboré et des paragraphes entiers en ancien anglais. Si la première partie est parfois complexe, dense, foisonnante et même abstraite par moments, la lecture se fluidifie par la suite. Il ne faut pas s’arrêter en route ou lâcher prise car c’est une œuvre qui s’apprécie dans son ensemble. Pour appréhender au mieux le Silmarillion il faut être un passionné du Seigneur des Anneaux, avoir déjà une certaine connaissance de l’univers au delà des films et des romans, et ne pas s’attendre à une histoire linéaire et structurée. Ce n’est pas une simple histoire, c’est de l’Histoire et de la mythologie pure et dure. Articulé en plusieurs grandes parties, elles-mêmes constituées de plusieurs récits, Le Silmarillion raconte les Trois Âges de la Terre du Milieu, sur une période d’environ 7500 ans (les événements du Seigneur des Anneaux se déroulant à la fin du Troisième Âge) ainsi que le tout début, la naissance de la Terre du Milieu, difficile à quantifier, l’Âge des Lampes et l’Âge des Arbres se déroulant probablement sur des dizaines de milliers d’années. La première partie constitue le mythe fondateur de la Terre du Milieu, sorte de revisite du mythe de la Création, avec la naissance des Arbres de Valinor qui préfigurent la création du Soleil et de la Lune, l’Éveil des premiers êtres vivants, les Elfes, ou Eldar, les premiers affrontements avec Melkor, ou Morgoth, une des divinités originelles qui dès sa création entre en conflit direct avec ses semblables. Il sera le premier Seigneur des Ténèbres à l’origine de nombreuses guerres, et son plus fidèle serviteur, Sauron, poursuivra son œuvre destructrice après sa chute lors de la Guerre de la Colère (War of Wrath). S’ensuivent une série de récits qui mêlent complots, trahisons, intrigues, batailles légendaires et combats titanesques dans une alternance de période de paix et de guerres, de lumière et de ténèbres. On croise dans Le Silmarillion des personnages, des lieux et des événements mythiques, parfois évoqués dans Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux. Fëanor, les Silmarils à l’origine de nombreux conflits, l’éclatante cité de Gondolin, le très joli récit de Beren et Lúthien, la tragique histoire des enfants de Húrin, les Edain, ou Dúnedain (dont Aragorn sera un des derniers descendants), et la naissance puis la chute de l’île de Númenor, la création des Anneaux de Pouvoir, la fondation du refuge d’Imladris, ou Rivendell (Fondcombe ou Fendeval en français), la Guerre de la Dernière Alliance, la fondation du Royaume du Gondor… Et tant d’autres récits légendaires et épiques. Pour les amoureux du Seigneur des Anneaux c’est un indispensable. C’est absolument passionnant de découvrir en profondeur la richesse de cet univers, de faire les liens entre tous les événements et toutes les généalogies. J’ai adoré cette lecture et j’ai déjà hâte de la renouveler, tant il y a de choses à retenir.
Tachan
• Il y a 2 mois
J’ai découvert Tolkien à mon adolescence avec sa trilogie du Seigneur des anneaux. J’en garde un souvenir riche en matière de construction d’univers, mais rugueux en matière de narration et de plume, qui m’avait régulièrement ennuyée. J’ai donc toujours eu la crainte de revenir vers lui. Or entre l’arrivée sur les écrans des Anneaux de pouvoir et La Lecturothèque qui a réussi à venir à bout du Silmarillion, j’ai eu envie moi aussi de m’y essayer, avec une réussite modeste. Je suis d’abord ravie d’avoir réussi à lire sans me décourager ce vaste texte dans l’édition de Pocket de 2023, qui contient outre le Silmarillion : L’Histoire des Silamrils, La Musique des Ainur (Ainulindalë) et la Relation des Vlar (Valaquenta), ainsi que La Chute de Numenor (Akallabêth) et Les Anneaux du pouvoir et la fin du troisième âge, donnant ainsi une vue très complète de la mythologie imaginée par Tolkien de cet univers de ses origines à la célèbre quête qu’on connaît. Ces textes, choisis par le fils de Tolkien après sa mort au milieu de nombreux papiers de son père, sont un tri au milieu d’une oeuvre foisonnante mais inachevée à laquelle il a essayé de donner forme. Cela n’est donc en rien un texte qui se lit comme un roman et cela s’en ressent. Heureusement, nous avons un bon accompagnement avec les avant-propos de Christopher Tolkien, une lettre de l’auteur et des bonus finaux : arbres généalogiques et appendices sur les différents noms. Si j’avoue avoir aimé l’exercice de la plongée dans les racines de l’univers imaginé par le maître, j’ai moins apprécié l’exercice en tant que lectrice pure et dure. Je n’ai pas retrouvé, ou bien trop rarement, la magie et la poésie de la plume de l’auteur. J’ai plutôt eu l’impression de me retrouver face à un vaste résumé de la mythologie de l’univers de Tolkien que devant une fable fantastique comme avait pu l’être dans la Communauté de l’anneau. L’aventure fut donc des plus riches mais des plus âpre et sèche également et je ne sais pas si j’ai aimé, littérairement parlant, à part dans les derniers chapitres, plus rédigés que les premiers, mais avec des trous dans la trames chronologiques de cette mythologie. On ne peut pas tout avoir ^^! J’ai ressenti un vrai manque de narration, de récit, la plupart du temps. C’était passionnant d’entrer dans les mystères et secrets de cet univers que je méconnaissais. On retrouve des noms connus comme Galadriel. On découvre des peuples antérieurs, ceux des débuts de Terres du milieu et avant. Ça parle de divinités, d’Elfes, de Nains, de peuples des mers, des étoiles, de grands méchants et du grand méchant : Melkor / Morgoth, puis son héritier Sauron. Il y a des batailles, des complots, la fabrication d’artefacts de pouvoir, des tensions, des jalousies, la question du partage du monde et d’une cohabitation entre peuples aussi. Mais bien que passionnant du point de vue des faits, ce fut aussi un peu sec et je comprends qu’existe à côté d’autres écrits, que j’imagine plus fournis, pour relater plus en détails certains chapitres comme Les enfants de Hurin, Beren et Luthien ou La Chute de Gondolin, que je compte bien lire désormais. Une lecture riche et singulière que ce Silmarillion si longtemps évité. Chaque chapitre aurait donc presque mérité une histoire à part entière au vu de leur grande brièveté qui assèche la plume. On ne retrouve pas la langue poétique et nourrie de l’auteur et c’est un peu frustrant. On est surchargé mais sans l’histoire pour nous accompagner et nous aider à mémoriser pleinement toutes ces informations, mais ça reste un accompagnement fort riche pour comprendre le travail de folie fait par Tolkien lorsqu’il s’est lancé dans ces Terres du milieu. Et en cela son compagnon : Les Etymologies fut également bien utile et agréable pour comprendre le pendant linguistique de l’invention géniale de l’auteur.
Avis des membres
Fiche technique du livre
-
- Genres
- Romans , Roman Fantastique & Fantasy
-
- EAN
- 9782266342582
-
- Collection ou Série
- S.F. Fantasy - Fantasy
-
- Format
- Poche
-
- Nombre de pages
- 640
-
- Dimensions
- 177.0 x 108.0 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
9,20 € Poche 640 pages